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Au fil des mots [fr]

Jusqu’où iront nos gouvernants dans la violation de nos libertés ?

Isabelle T. Decourmont

Jusqu’où iront nos gouvernants dans la violation de nos libertés ?

Imaginons un pays dont le gouvernement obligerait l’ensemble de ses habitants à se faire poser une puce, sans laquelle ils ne pourraient avoir accès à quelque lieu public que ce soit, ni aux transports publics ou privés, aux hôpitaux, aux lieux de soins médicaux ou esthétiques, à  aucun magasin, qu’il propose des produits alimentaires ou vestimentaires, de droguerie ou de cosmétiques, non plus qu’aux pharmacies ou librairies, ou au coiffeur, antiquaire ou bouquiniste,  à aucune salle de spectacles, qu’elle soit de concert, théâtre, opéra, cinéma. Impossible d’accéder aux salles de sport, aux matchs de rugby ou de boxe, de football ou de volley-ball, aux courses hippiques ou aux musées, expositions, galeries, cafés, restaurants, pas plus qu’aux foires ou aux administrations. 

Cela bien sûr n’est qu’une fiction tenant plus du cauchemar que du rêve. Aucun régime politique n’imposerait une telle tyrannie à son peuple et aucun ne nous est connu comme l’ayant mise en place depuis que les annales de l’histoire existent.

Alors ai-je rêvé ? Ai-je mal compris ? Etais-je dans un demi-sommeil ? Ai-je imaginé l’inimaginable, l’insupportable, l’inhumain en ce soir du 12 juillet 2021 ?

Non !

Le Président de la République française et son gouvernement auraient-ils pu à quelques détails près mettre en place les mesures ci-dessus décrites ?

Oui !

On a certes encore le droit sans cette injection d’acheter de la nourriture dans les petits commerces mais l’accès n’est plus permis dans les centres commerciaux. Tous les lieux et activités ci-dessus cités dans ma soi-disant fiction qui n’en est plus une, sont désormais interdits à ceux qui n’ont pas été vaccinés ou qui n’ont pas été soumis à un test PCR de moins de 48 heures. Ce qui pour un citadin menant une vie sociale normale nécessiterait un test devenu payant presque tous les deux jours.

Certes ce n’est pas une puce que l’on veut nous implanter, mais nous inoculer un produit plus ou moins homologué, soi disant miraculeux, qui aurait tout pouvoir de guérison sur un virus également mal défini qui ferait, parait-il, beaucoup de morts, beaucoup plus que la grippe qui tue 2% de la population en général alors que ce N° 19 ferait passer de vie à trépas 2 à 3% de la population malade et vieillissante selon les chiffres officiels de Statista.

Minime différence de mon point de vue, qui n’est que de 1%. Alors pourquoi telles décisions drastiques et liberticides ?

Or d’autres chiffres existent que je n’ai lus sous la plume d’aucun journaliste, ni entendus de leur bouche, eux qui comme un seul homme, acquiescent aux mesures gouvernementales.

Ces chiffres sont tout aussi factuels. Pourquoi la différence d’une augmentation dus à N° 19 de seulement 1% de morts par rapport à la moyenne habituelle, sur une planète qui compte sept milliards 674 millions d’habitants et dont 1/100ème meurt chaque année, nous a valu de vivre enfermés, confinés, privés d’enseignement, de culture, de travail, de nos familles, de nos amis, de contact avec la nature, de sociabilité, de CIVILISATION  et conduisent aux mesures insensées qui seront mises en application dans quelques jours, alors que les morts du virus N°19 n’ont jamais été aussi minimes depuis 14 mois ?

Tous les habitants de mon pays seront soumis à ces décrets despotiques et arbitraires dès l’âge de 12 ans à partir du 21 juillet 2021.

Ces enfants, ces adolescents, s’ils refusaient, combien de temps auraient-ils encore  droit de fréquenter leur école, leur université ou leur lieu de formation professionnelle, les piscines, les activités extra scolaires, les clubs de sport leur étant déjà interdits sans un test négatif ?

Cette loi du 21 juillet 2021 sera inscrite dans les livres d’histoire comme le début de la terreur.

Le plus abject est qu’elle ne dit pas son nom. La vaccination obligatoire ? Que nenni !

Toutefois de facto l’obligation de se faire vacciner à moins de choisir une vie d’ermite dans une grotte, en vivant nu et en se nourrissant de baie sauvages et d’orties.

Car par ces mesures, le gouvernement qui ne pouvait rendre la vaccination obligatoire au vu des lois européennes, a trouvé une manière détournée pour qu’elle le devienne, en « punissant » ceux qui ne se feraient pas vacciner, en les privant de toute liberté, de toute participation à la vie de la cité, en les privant des droits élémentaires de pouvoir se faire soigner, de pouvoir s’instruire, de pouvoir travailler, de pouvoir se distraire, de profiter des offres culturelles et sportives qui sont rendues possibles grâce aux impôts que ces mêmes personnes paient à l’Etat.

Les lois jusqu’ici en vigueur semblent avoir été gommées comme par un tour de prestidigitation des mémoires et des textes de loi, rappelons-les noir sur blanc :

D’abord l’article R4127-36 ajouté au Code de Santé Publique, alors que les tests pratiqués par certains gouvernements criminels étaient encore présents dans toutes  les mémoires après la deuxième guerre mondiale:

« Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposé, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. »

De même dans le Code de Nuremberg de 1947, il est précisé que : «  le consentement du sujet humain est absolument essentiel ».

Le pacte international relatif aux droits civils et politiques a repris cette interdiction contre toute expérimentation involontaire dans son texte de 1966 qui stipule : « nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale et scientifique. »

Dans la déclaration de Genève pour les médecins datant de 1948, on peut lire :

« Je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient. Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte. Je considère la santé de mon patient comme mon premier souci. »

La Convention d’Oviedo de 1997 signée par 29 pays dont la France précise à l’article 5 : « Une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé. »

Enfin l’arrêt Salvati de 2002 dit qu’aucun traitement médical n’est obligatoire au sein de l’Union Européenne :

«  En tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garantie par l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ».

(Arrêt Salvetti c/ Italie- CEDH, décision du 9 juillet 2002 ; N° 42197/98).

Quant au code civil français, on peut y lire :

Article 16-1 : « Chacun a le droit au respect de son corps. Le corps est inviolable. »

Dans la Résolution 2361 du Conseil de l’Europe du 28 janvier 2021  l’Assemblée demande aux Etats membres dans l’Article 731 :

« de s’assurer que les citoyennes et citoyens sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement. »

Article 27 de la Déclaration des Droits de l’Homme : « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté. De jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent »

Ne plus avoir accès aux lieux publics si l’on n’est pas vacciné, n’est-il pas ce que dénonce cet article comme atteinte aux droits essentiels de l’individu ?

Depuis trois ans le Ministère de la Santé  s’arroge des droits sur la population qui sont une violation de la loi Kouchner du 4 mars 2004 : « « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. »

Plus encore l’obligation pour le nouveau-né en France de revoir 11 vaccins obligatoires, sans lesquels il ne pourra entrer au jardin d’enfants ou à l’école, est violation au  droit fondamental à l’instruction et à l’éducation et correspond à la discrimination évoquée dans  l’article 732 qui demande aux membres de l’UE :

 « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risque potentiel pour sa santé ou pour ne pas avoir voulu être vacciné » ?

Dans « L’Etat totalitaire » Luigi Sturzo écrit :

Que «l’intérêt primordial pour notre civilisation…est celui de la liberté, considérée non seulement comme un ensemble de droits politiques et comme une participation du citoyen à la vie de son pays, mais surtout comme autonomie de la personne, comme sécurité de son propre droit, comme garantie de l’activité de chaque personne, soit temporelle, soit spirituelle. Les États totalitaires suppriment la liberté politique et diminuent la liberté personnelle, par l’ingérence de l’État dans les attitudes de la pensée, dans le domaine de la morale et de la religion. »

Il suffit de prêter au mot religion le sens de ce en quoi l’Etat nous demande de croire, notre attitude à adopter dans la vie quotidienne et non plus spirituelle, pour que la définition de l’Etat totalitaire s’applique à ce que nous nous apprêtons à vivre, puisque le citoyen refusant la vaccination ne pourra plus participer à la vie de son pays, à la vie en société, à la vie culturelle, à la vie sprirituelle. Il sera exclu de l’espace public. Il aura perdu sa visibilité de citoyen, son existence en tant qu’homme social. Il sera un prisonnier d’une prison dont les barreaux seront le monde autour de lui, tel un gant retourné dans lequel la main ne peut plus entrer.

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